Premières émotions via la radio et les pièces radiophoniques de France Culture : je me souviens  encore de la voix d'Eurydice qui résonne quand Orphée, désobéissant à Hadès se retourne et la perd pour toujours.

 

Et ensuite, coup de foudre absolu qui ne me quittera plus, à la Comédie de Reims reprise par un certain Robert Hossein. Je suis adolescente et, grâce à mon lycée, j'assiste à Britannicus de Racine.

 

Je n'ai rien compris à la pièce, quasiment rien à la langue mais je suis restée scotchée.

 

Je sentais qu'il venait de se passer devant mes yeux quelque chose d'essentiel.

 

Depuis ce jour, je suis devenue une spectatrice, une lectrice assidue et je me donne comme devoir de le transmettre à mes élèves.

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Mes références ? De Jacqueline Maillant à Koltès en passant par Lagarce, le magistral Lagarce mais aussi Ionesco....